Patrimoine - COLLECTE POUR LA RESTAURATION DU PONT DES DOUVES
Patrimoine
Un magnifique village fleuri, qui se blottit au pied des ruines splendides de son château.
Pour le découvrir en images, on vous invite à regarder l’émission « Suivez le guide en Vendômois », tournée durant l’été 2020 par une équipe de TV Tours.
Lavardin, c’est même l’unique Plus Beau Village de France de Loir-et-Cher !
Vous qui aimez flâner dans les ruelles de villages, qui êtes à la recherche de panoramas à photographier, qui êtes adeptes de l’histoire du Moyen Age, Lavardin sera l’ étape incontournable de votre séjour en Vendômois.
Après avoir laissé votre véhicule sur l’un des parkings (gratuits), accédez par le pont gothique qui enjambe le Loir et découvrez ce village blotti au pied des vestiges de son château fort.
Vous pouvez également y accéder facilement à vélo puisque Lavardin est sur la véloroute de Saint-Jacques de Compostelle !
Avec son donjon qui culmine à 26 mètres de hauteur, la forteresse dont les vestiges datent du XIè s. se visite de mai à octobre.
On vous conseille également fortement de pousser les portes de l’église Saint-Genest qui abrite des peintures murales exceptionnelles des XIIè et XVIès.
Autre découverte incontournable à Lavardin : le sentier panoramique et sa « Rotte aux biques ». Ça grimpe mais on vous promet que ça vaut le coup ! Ce chemin aux chèvres à flanc de coteau offre de remarquables vues plongeantes et panoramiques sur le village et les paysages de la vallée du Loir.
Le sentier, support du GR35, vous permet de longer de nombreuses constructions troglodytiques dont la plupart servent encore d’habitations, tandis que d’autres accueillent gîtes, chambres d’hôtes ou ateliers d’artistes.
Le château de Lavardin
Dominant le village, le château de Lavardin accueille chaque année plusieurs centaines de visiteurs qui découvrent un site riche en histoire. Découvrons ensemble cette page du passé.
TROIS PALIERS SUPPORTENT LES RUINES DU CHATEAU.
Les trésors de l'Art Roman dans la vallée du loir. Face aux ruines imposantes du château se dresse la modeste église de Lavardin. Sa construction a débuté dans la première moitié du XIe siècle vers 1040 et s'est étalée sur deux siècles. L'église s'ouvre à l’ouest par un clocher-porche de forme carrée, qui est une des singularités majeures de l'édifice. Le portail a été remanié au XVe siècle. Les murs extérieurs de la nef sont ornés de colonnettes et de modillons qui devaient être sculptés, corbeaux sculptés de têtes grimaçantes. Des pierres sculptées incluses dans les murs, notamment le curieux serpent (dragon?) du mur nord. Sans doute s'agit-il là de pierre de remploi provenant de l'église primitive, mérovingienne ou carolingienne. A l'intérieur, la nef est couverte d'une voûte lambrissée à couvre joints dissimulant la charpente. Les cinq grandes arcades en plein cintre reposent sur des piles carrées ornées d'un bandeau à décor de feuillages ou d'animaux fantastiques. Le chœur, en demi-coupole, est précédé d'une travée droite à deux arcades reposant sur des colonnes rondes dont les chapiteaux parfois à peine ébauchés pourraient être, eux aussi, des remplois d'éléments de l'église antérieure. Le trésor de cette église est l’ensemble de fresques exceptionnelles qui tapissent les murs depuis le 12 ème siècle. Elles ont été recouvertes à la Renaissance d’une couche de chaux, et remises au jour vers 1900 pour être de nouveau admirées par tous.
Chateau1
Chateau2
Deuxième palier :
Nous voici dans les "Tombelles", ruines aux croisées d'ogives du XVI siècle; est-ce la crypte de la chapelle ? En vous tournant vers le nord (pente) vous devinerez le tracé de la BAILLE EXTERIEURE dont les murailles disparues descendaient au loir et protégeaient le prieuré SAINT MARTIN aujourd'hui manoir.
Quelques marches et voici, sur le haut du palier, la pointe de l'éperon.
- La tour du capitaine : là se tenait, vraisemblablement, le capitaine. Il dirigeait sur le plan militaire la forteresse. Deux niveaux avec des cheminées (XVIe), cage d'escalier à meurtrières, reste de pavage.... Accolé à la tour une salle de garde avec, gravé sur un banc de pierre, un carré magique (jeu). Un boulet de fer a été trouvé (siège de 1590). Prenons le chemin qui traverse la cour menant à un escalier.
- La salle des gardes (?) : à l'entrée le blason de Jean VIII, linteau à feuillage. Cette salle souterraine, voutée au XIIe, possède un pilier octogonal, deux soupiraux et des traces de curieux dessins sur le mur nord (arc). A l'entrée un escalier, sombre, communique avec le souterrain sous le deuxième palier.
- L'escalier d'Honneur : Trois travées de voûtes, arcs prismatiques, clefs de voute sculptées et une niche aux masques grimaçants qui recevait une lampe à trois becs ; la fumée s'échappait par les bouches, produisant un effet fantastique. Les marches sont suivies d'un escalier à vis.
Troisième palier :
Nous montons au donjon par un escalier aménagé.
- La chemise du donjon : C'est une épaisse muraille (XIIe) remaniée au XVe avec contrefort (XIVe) .Certains murs ont glissé lors du démantèlement, restent vers le sud, un pan à embrasures (XVe) et un autre vers l'est percé d'archères (XIIIe) .Splendide panorama: village, église, le loir, le pont, château de Montoire, Trôo au loin.
- Le donjon: Edification d'un logis-salle (domicilium) par HERVE DE BEAUGENCY (XIe).Deux tours d'angle, formant contrefort sont bâties par BOUCHARD IV à la fin du XIIe. La tour sud (dite à tort des oubliettes) renferme une pièce obscure. Des mâchicoulis (XVe) couronnent le donjon. La tour nord, massive est dite 'tour de guet". A l'est une porte basse (XIVe) avec blason (lys et lionceaux) armes de JEAN VII.
- rez de chaussée : Salle basse, fenêtre (XIIe), arcs formerets, retombées d'ogives (XIVe), puits. C'était la salle des gardes du donjon.
- premier étage: cheminée avec blason (trois fleurs de lys) accostée d'anges, salle très décorée. Là le seigneur rendait justice et distribuait ses ordres diffusés par un conduit dans la muraille. Ici furent reçus CHARLES VII et AGNES SOREL "dame de Beauté". Le Roi y promulgua la "trêve de LAVARDIN".
- deuxième étage : voûtes élégantes, culots sculptés ; ailes, anges, lions, ours, blasons.Sur ce mur ouest une cheminée simple, de belle allure. Etage réservé à la famille du seigneur.
- troisième étage : celui des guetteurs ; deux cheminées visibles. Disparu le probable lanternon qui protégeait le débouché de l'escalier. Imaginez au-dessus le chemin de ronde où les hommes d'armes guettaient aux créneaux (parties échancrées ou s'abritaient derrière les merlons (parties pleines). Le donjon était-il couvert d'une toiture ?
- escalier : remarquable ouvrage du XVe qui fut construit par JEAN VII dans l'épaisseur du mur nord. Escalier octogonal il en reste de grêcieuses colonnettes à feuillage.
Ainsi se termine la visite de la forteresse médiévale de LAVARDIN. Il vous reste à imaginer seigneurs, gentes dames, soldats et troubadours évoluant ...
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L'église Saint Genest
Ses fresques murales font de l’église un des joyaux du Loir et Cher. Classée aux monuments historiques en 1862
Les trésors de l'Art Roman dans la vallée du loir. Face aux ruines imposantes du château se dresse la modeste église de Lavardin. Sa construction a débuté dans la première moitié du XIe siècle vers 1040 et s'est étalée sur deux siècles. L'église s'ouvre à l’ouest par un clocher-porche de forme carrée, qui est une des singularités majeures de l'édifice. Le portail a été remanié au XVe siècle. Les murs extérieurs de la nef sont ornés de colonnettes et de modillons qui devaient être sculptés, corbeaux sculptés de têtes grimaçantes. Des pierres sculptées incluses dans les murs, notamment le curieux serpent (dragon?) du mur nord. Sans doute s'agit-il là de pierre de remploi provenant de l'église primitive, mérovingienne ou carolingienne. A l'intérieur, la nef est couverte d'une voûte lambrissée à couvre joints dissimulant la charpente. Les cinq grandes arcades en plein cintre reposent sur des piles carrées ornées d'un bandeau à décor de feuillages ou d'animaux fantastiques. Le chœur, en demi-coupole, est précédé d'une travée droite à deux arcades reposant sur des colonnes rondes dont les chapiteaux parfois à peine ébauchés pourraient être, eux aussi, des remplois d'éléments de l'église antérieure. Le trésor de cette église est l’ensemble de fresques exceptionnelles qui tapissent les murs depuis le 12 ème siècle. Elles ont été recouvertes à la Renaissance d’une couche de chaux, et remises au jour vers 1900 pour être de nouveau admirées par tous.
Le pont médieval
Classé aux monuments historiques, il enjambe le Loir pour accéder au village.
Le pont de Lavardin a été construit à la fin du 12 ème siècle ou au début du 13 ème siècle. Long de 56 mètres, il repose sur huit arches dont cinq ont conservé leur forme en tiers-point, les trois autres plus modernes étant détruites en 1870 par l'armée et reconstruites en plein cintre.
En amont, le pont est équipé d'avant becs qui datent vraisemblablement du XVe siècle et fendent le courant et diminuent sa poussée.
Comme beaucoup de pont de cette importance il devait être pourvu d'un poste de péage refuge, il devait se trouver au milieu du pont sur l'arche batelière disparue aujourd'hui.
Le prieuré Saint Genest
Le Prieuré Saint Genest, devenu aujourd’hui la mairie de Lavardin, est un momument classé.
Le bâtiment où la mairie tient ses assises, fit office jusqu'en 1949, de presbytère. Situé en face de l'Eglise Saint-Genest, son origine remonte au XIIe siècle.
Long de 11 mètres et large de 5.70 mètres, aux murs épais de plus d'un mètre, le bâtiment était de style roman. Mais à la fin du XIIIe siècle, le prieuré subit des transformations, deux étages superposés de voûtes d'ogives et d'autres bâtiments aujourd'hui disparus. Au rez-de-chaussée, on remarque des ogives délicates qui ornent le plafond tandis que sur le mur du fond deux fenêtres romanes ont été murées.
Au premier étage, la grande salle servant maintenant de salle des fêtes, comprend deux travées voûtées d'ogives. Elle était auparavant divisée par un mur car c'était la résidence du prieur-curé.
Depuis que le presbytère est devenu mairie, le mur a été supprimé permettant de retrouver et d'admirer la salle dans son ensemble.
Ce prieuré demeure l'une des plus anciennes constructions de Lavardin, sinon la plus ancienne.
Les maisons anciennes
Les maisons anciennes
Ces maisons, classées aux monuments historiques, enrichissent le patrimoine de Lavardin.
La maison Florent Tissard
Maison du valet de fourrière de François Ier
Cette maison date du XVIe siècle, elle est ornée sur sa façade d'une très gracieuse tourelle en encorbellement. Deux superbes lucarnes de pierre à croisillons et hauts frontons sculptés ponctuent la haute toiture de tuiles brunes. Elle est précédée, sur sa gauche, d'un pittoresque logis à colombages et porte cochère à deux vantaux cloutés. La tourelle semble bien avoir tenu le rôle d'oratoire. Celui-ci est de plan carré avec une voute à caissons sculptés où sont gravés ces mots : "DIEU, FOY, LOY, ROY et CHARITE."
La façade, côté cour, présente une gracieuse loggia à colonnettes, soutenue par deux grands arcs en plein cintre. Au-dessus de ces arcs, ont été sculptés des "gâteaux de miel" en forme de pain rond ou pain piqué. Les seigneurs de Pins et Turnay (commune de Villarvard) avaient adopté pour emblème un pain piqué. Il est fort possible qu'ils aient possédé cette maison à Lavardin.
A l'intérieur, du logis, on trouve des murs ornés de peintures dites "en arabesques".
C'est une propriété privée.
La maison florent Tissard à Lavardin
La maison Gothique
Rue de la barrière
Une élégante demeure du XIIIe siècle présente de nombreuses caractéristiques d'ordre religieux. Au-dessus du perron en pierre la porte d'entrée, en ogive, est accompagnée à l'étage de trois fenêtres aux gracieuses colonnettes sculptées entre des arcs brisés abritant de belles ouvertures tréflées.
Il semble que ce soit ce logis que le comte de Vendôme et seigneur de Lavardin depuis 1365 donna aux chanoines réguliers de Saint Georges de Vendôme. Ceci expliquerait alors le caractère religieux de l'édifice.
C'est une propriété privée
Les habitations troglodytiques
À flanc de coteau, de belles curiosités à découvrir !
Les caves de Lavardin possèdent un charme tout particulier qui est une part de l'âme du village. Ces "antres" chères à Ronsard, sont pour certaines toujours habitées. Aménagées avec goût, ou ornées de fresques bachiques elles conservent au village son originalité et son pittoresque. Dans ses caves, rillons, andouillettes, poulets à la ficelle cuisent au feu de bois. Qui n'a pas goûté au vin du pays lors d'une visite de cave ne connaît pas vraiment la douceur de vivre en Vendômois.
Histoire de Lavardin
Un site préhistorique
Bien avant l'aube de notre histoire, aux temps les plus reculés de l'humanité, l'emplacement de Lavardin était déjà connu.
La configuration du site, avec sa rivière paisible bordée d’un long coteau crayeux, et le voisinage d’une forêt giboyeuse, explique que l’homme s’y fixa dès les temps les plus reculés de la préhistoire, occupant les terrasses dégagées par le Loir et les grottes aménagées dans le calcaire. Des silex taillés du paléolithique supérieur jusqu’aux haches blondes et polies du néolithique, les nombreux outils trouvés sur place témoignent de cette occupation du lieu, précoce et dès lors, ininterrompue.
L'occupation gauloise
La mystérieuse et profonde Forêt de Gâtines couvrait un vaste territoire. Elle était le domaine des vrais souverains des Gaules.
A l’époque gauloise, un village fortifié dresse ses huttes et sa palissade en ce lieu situé aux confins des territoires des Cenomani et des Carnutes. Le coteau, quant à lui, passe pour avoir abrité un puissant collège de druides et de druidesses. Le lieu-dit « Les Reclusages » et les grottes auxquelles la tradition a conservé le nom de « Caves des Vierges » perpétueraient donc le souvenir de ces cultes païens et de ces prêtresses à qui un imaginaire tenace - et quelques historiens locaux – prêtent les rituels sacrificiels les plus sanguinaires.
L'époque Gallo-Romaine
On suppose qu'un village gallo-romain remplaça les huttes des tribus gauloises.
La présence romaine est attestée par quelques vestiges. D’une part, les restes des soubassements d’un temple, dédié à Mercure, édifié sur un éperon rocheux (à proximité du château). D’autre part, des dalles d’une voie desservant le village, au nom encore discuté de Libricinum, dalles qu’on retrouve dans les assises du pont de fer situé sur la route de Montoire.
La christianisation
A la fin du VIIe siècle, Richimirus, pour fuir le monde et vivre comme Jésus Christ, obtint de son évêque la permission de s'installer à Lavardin.
Commencée dès le IIIe siècle, l’évangélisation de la vallée du Loir ne se fit que très lentement, tant était vive la tradition païenne, et tant fut chaotique le temps des invasions barbares. L’avènement des Mérovingiens instaura une paix relative. C’est à la fin du VIIe siècle que Richemer, un riche et pieux Tourangeau, demanda à Aigilbert, l’évêque du Mans, de lui assigner «un lieu pauvre où il pourrait vivre pauvre comme Jésus–Christ». C’est ainsi qu’il installa son ermitage en bordure du Loir, auprès de la Turris dominica, la Tour du Seigneur, château primitif dont les restes d’un soubassement, au–dessus de La Cave des Vierges, sont peut-être le vestige. Mais, assez vite, ses disciples furent si nombreux qu’il dut s’établir en un site moins sauvage. Il fonda son monastère en un lieu proche, dont le nom de Saint–Rimay perpétue son souvenir.
Le moyen âge
Au IXe siècle, pour s'opposer aux assauts des Vikings, le pouvoir royal fit fortifier tous les points de passage de la vallée du Loir. Sur l'éperon rocheux de Lavardin fut alors installé un poste de guet, capable aussi d'offrir un refuge à la population.
Une chartre de 989 évoque la présence à Lavardin d’une place forte, cédée par Bouchard, comte de Vendôme, au comte d’Anjou Foulques Nerra. Son fils, Foulques l’Oison érigea là une forteresse de bois qu’il confia à Salomon, un simple garde forestier dont il fit le premier Seigneur de Lavardin. C’est à cette époque que fut entreprise la construction de l’église Saint-Genest. Au XIe siècle, Salomon II dota la forteresse de son premier donjon de pierre. La lutte alors était âpre entre féodaux voisins. Un siècle durant, les seigneurs de Montoire et de Lavardin se firent une guerre sans merci, ravageant la campagne alentour. Une vieille complainte conserve le souvenir d’un de ces affrontements incessants. Dans la plaine de Villavard, Hamelin de Montoire guerroyant contre Haimeric de Lavardin voulut le capturer. Pour s’échapper Haimeric éperonna son cheval qui s’emballa, courant droit sur le Loir. Le cavalier, en fut épouvanté au point que « tout le cœur l’y frémit au ventre ». Il invoqua la Vierge Noire de Chartres, qui aussitôt « au cheval courant envoie un frein de divine puissance ».
Ce miracle fut à l’origine du pèlerinage de Villavard qui se perpétua, au fil des siècles. C’est la Guerre de Cent Ans qui allait réconcilier les seigneurs de Lavardin et de Montoire. Ils s’allièrent en effet pour résister victorieusement aux troupes de Richard Cœur de Lion puis à celles de Henri II d’Angleterre qui avait entrepris le siège de Lavardin.
Henri IV et les guerres de religion
Tout au long du XVIe siècle la guerre entre catholiques et protestants allait déchirer le royaume.
En dépit de la conversion au protestantisme de Jeanne d’Albret, mère de Henri de Navarre et duchesse de Vendôme, le pays vendômois entendit demeurer farouchement catholique. Lorsqu’en 1589, le jeune roi de Navarre, et duc de Vendôme, après abjuration, devint roi de France sous le nom de Henri IV, ses sujets vendômois refusèrent de le reconnaître. Furieux d’être ainsi défié, le roi marcha sur la vallée du Loir à la tête de ses troupes. Là, une à une, il assiégea puis défit les forteresses de Vendôme, Lavardin et Montoire et en fit saper et démanteler les tours et les murailles.